L’objectif était d’engager une première étape vers la création d’une communauté des praticiens, afin de renforcer la planification et la prise de décision concernant les projets intégrés de conservation et de développement, y compris les projets de moyens de subsistance alternatifs. Les participants ont travaillé à développer une compréhension commune des approches transformatrices pour améliorer les moyens de subsistance et la conservation de la biodiversité. La réunion a mobilisé des représentants locaux des ONG travaillant avec les femmes et jeunes Baka et Bagyeli sur les moyens de subsistance et la conservation, ainsi que des agents de terrain en activité sur les projets en cours et passés dans les zones de travail concernées, notamment dans la réserve de biosphère du Dja et autour du parc national de Campo-Ma’an.
L’activité s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre du projet relatif aux approches transformatives pour les moyens de subsistance et la conservation de la biodiversité, autrement appelé « Transformative Approaches to Livelihood and Conservation » (TALC) en anglais. Le projet est porté par l’Institut du Bassin du Congo (Congo Basin Institute), fruit d’un partenariat signé le 20 juin 2015 entre l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) et l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA). La CBI vise à constituer un campus de recherche écologique qui sert de lien pour la recherche interdisciplinaire, l’éducation, la formation et le développement de la technologie. L’accent ici est mis sur la recherche de solutions aux défis critiques du Bassin du Congo, considéré comme le deuxième poumon forestier de la planète après l’Amazonie.