Ils sont partis de la Cour suprême pour le ministère de la Justice. Les avocats, les huissiers de justice et les notaires revendiquent respect des droits humains et la justice au Tchad. Cette marche fait suite aux évènements sanglants d’Abéché, dans la province du Ouaddaï, le massacre de Sandana dans la province du Moyen Chari, et toutes les autres formes d’insécurité et de justice. « Nous, avocats, huissiers de justice et notaire exigeons le respect des droits humains et la justice au Tchad », peut-on lire.
Dans le listing des exigences, on peut lire entre autres :
- Nous exigeons une justice indépendante et impartiale ;
- Non à la prolifération des armes ;
- La personne humaine est sacrée et inviolable ;
- L’exécution des décisions de justice est un droit fondamental et un gage de la paix sociale ;
- Non à la restriction des libertés publiques ;
- Non, aux sévices, à la torture, aux traitements cruels, inhumains et dégradants ;
- Non à l’esclavage et à la traite des êtres humains ;
- Nous exigeons la poursuite et la condamnation pénale des auteurs et complices des tueries d’Abéché ;
- Justice aux victimes de Sandana ;
- Justice aux victimes d’Abéché ;
- Non aux bavures et brutalités policières ;
- Non aux bavures et brutalités policières ;
- Les manifestants dénoncent également à l’ingérence de l’exécutif, l’incompétence des magistrats et la corruption.