Quatre organisations non gouvernementales à savoir l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture, section du Tchad ; l’Organisation pour l’appui au développement des initiatives locales ; la Convention nationale pour le dialogue et le règlement pacifique des conflits au Tchad et ATHAS se sont réunies dans un consortium pour développer une stratégie commune autour d’une thématique. Celle-ci est le renforcement des capacités des organisations locales à la prévention des conflits fonciers et en promotion des droits de tous à l’accès à la terre.
Financé par l’Union européenne pour une durée de 36 mois, ce projet concerne quatre provinces à savoir : le Borkou, le Batha, le Barh El-Gazal et le Wadi-Fira.
L’objectif de ce projet est de contribuer à la promotion de la démocratie, des droits de l’homme et des libertés fondamentales afin de faire du Tchad un État de droit, respectueux des valeurs universelles, garantissant la dignité humaine et la vie. La finalité est de toucher 360 bénéficiaires dans les quatre provinces.
Pour le chef de mission, Mahamat Allafouza Barkaï, leur objectif est de mettre les jeunes et les femmes au centre de la vision 2030 du Tchad prônée par les plus hautes autorités du pays afin de donner à cette couche sociale les droits à leur épanouissement entrepreneurial.
Lançant les activités dudit projet, le secrétaire général de la province du Batha, Abdelaziz Maï Mahamat, a précisé que ce projet tombe au moment où le gouvernement s’engage résolument dans le dialogue national inclusif afin de jeter de nouvelles bases d’une refondation du Tchad pour une paix et un développement durable. Le secrétaire général a, par ailleurs, demandé à l’Union européenne de continuer d’appuyer les quatre organisations à faire davantage dans les autres provinces du pays. Car, selon lui, la question des conflits liés à l’accès à la terre est un phénomène qui n’épargne aucune province.