La secte islamiste Boko Haram compte 11 combattants en moins dans ses rangs, après le désistement de ceux-ci le 28janvier dernier, rapporte le trihebdomadaire « l’œil du Sahel » de ce lundi 31 janvier 2021. Ce sont précisément trois chefs de famille, trois femmes et cinq enfants, tous originaires du département du Mayo-Moskota, région de l’Extrême-Nord, qui ont décidé de se rendre aux autorités, après de nombreuses années au service de cette organisation terroriste.
«Ils sont revenus d’eux-mêmes. Nous n’avons pas eu à aller les chercher à la frontière ou les escorter jusqu’au village. Ils se sont présentés eux-mêmes à nous et nous les avons conduits auprès des autorités militaires», a confié un membre du comité de vigilance de Moskota-Centre au journal de Guibaï Gatama.
L’on apprend par ailleurs que ces désormais ex combattants de Boko Haram étaient depuis longtemps, animés par un sentiment de renoncement. Mais dès lors que leur intention a été sue par l’organisation, ils ont été mis en captivité. Ils ont finalement réussi à s’échapper grâce au bombardement de leur campement par l’armée nigériane, et sont entrés en contact avec d’anciens combattants repentis qui les ont rassurés sur les conditions de leur retour et de leur réinsertion.
A leur retour, ils ont été appréhendés par des éléments du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) dans leur camp à Moskota, où ils sont en exploitation, renseigne encore le journal. Ils ont tous été identifiés et sont bien connus des populations de Moskota.