« Durant cette période, un accent particulier sera mis sur le contrôle du certificat de capacité de conduire les remorqueurs, les pirogues à moteurs et les embarcations de plaisance à moteur ; le contrôle des certificats d’immatriculation et de navigabilité des engins flottants ; le contrôle de connaissement et/ou les manifestes ; le contrôle des gilets de sauvetage », souligne le communiqué du ministre des Transports, qui annonce des sanctions contre les contrevenants à la règlementation en vigueur.
À l’analyse, cette campagne pourrait décourager les opérateurs illégaux qui écument les eaux camerounaises, dans lesquelles ils s’adonnent généralement à des activités répréhensibles telles que la pêche illicite ou encore la contrebande de produits divers.
De ce point de vue, l’on se souvient qu’en 2021, la Commission européenne a adressé « un carton jaune » à l’État du Cameroun, en raison de l’identification de lacunes dans le respect des normes établies par le droit international de la mer, ce qui développe les activités de pêche illicite, non déclarée et non règlementée (INN en anglais), avait annoncé la commission dans un communiqué officiel.