Cette délégation discute avec les autorités qataries de toute l’architecture de ce pré-dialogue entre le gouvernement et les mouvements politico-militaires tchadiens. Nombre de participants, transport, hébergement, salles de travail ou questions de sécurité : « tout doit être passé au crible avec Doha qui a accepté de prendre en charge tout ce processus », selon une source gouvernementale tchadienne.
« Nous sommes talonné par le temps » s’alarme cette source, qui rappelle que Doha et Ndjamena avaient convenus dans un premier temps que ces négociations débutent le 6 janvier dernier, une date qui n’a pas été ténue.
Nouveau rendez-vous envisagé ? Vers le 20 de ce mois afin de tout boucler pour la fin janvier toujours selon notre source, qui rappelle que « ce pré-dialogue conditionne la tenue à date du dialogue national inclusif » prévu à partir du 15 février à Ndjamena.
En attendant, le Comité technique spécial dirigé par l’ancien président Goukouni Weddeye a envoyé une correspondance à chacun des 26 mouvements qui devraient participer à ce round de négociations, dans laquelle il leur demande de lui donner en toute urgence « la liste nominative de leurs représentants, la copie de leurs documents de voyage, ainsi que les certificats de vaccination contre le Covid-19 exigés par le Qatar».
Plusieurs leaders de mouvements s’étaient plaints il y a quelques jours d’être dans le noir. Goukouni Weddeye leur assure dans cette lettre dont RFI s’est procurée une copie, que « les termes de référence, le chronogramme et l’agenda » des travaux leur parviendront sous peu avec les invitations officielles.