Les échanges engagés par le représentant de TACE Trading, Alain Patrick Waha et le directeur général de la Société de développement du cacao (Sodecao), Jean Claude Eko’o Akouafane le 28 mars dernier à Yaoundé, sont un signal fort de ce que le Cameroun veut faire du cacao un levier de croissance économique. Auparavant, Son Excellence Patricia Maria Oliveira Lima, ambassadrice du Brésil au Cameroun a reçu la première vice-présidente du Groupement des femmes d’affaires du Cameroun (GFAC), Constance Owona le 25 mars dernier, sur la thématique du cacao. Faut-il préciser que le cacao camerounais a la cote en ce moment à l’international, avec le prix du kilogramme de la fève brune de l’ordre de 4225 F au 6 mars dernier. Les projections de production du cacao au Cameroun sont chiffrées à 640 000 tonnes d’ici 2030.
Les déclinaisons de cette édition vont porter sur les contacts d’affaires, les relations B2B, les bonnes pratiques culturales du cacao brésilien, l’amélioration et de la modernisation de la chaîne de valeurs du cacao. Les professionnels de la filière cacaoyère et les collectivités territoriales décentralisées ont aussi une tribune pour tisser des partenariats avec les opérateurs économiques brésiliens, bénéficier du transfert de technologies en matière de valorisation des sous-produits, de la modernisation des équipements, de la disponibilité des financements pour les équipements et d’un accompagnement pour la production des semences. Il est également prévu la visite des usines de fabrication et des joints ventures pour la valorisation des sous-produits. Une vingtaine d’officiels prendront part à ce rendez-vous du donner et du recevoir, dont : des ingénieurs agronomes du Projet d’appui au développement du cacao (PAD-Cacao), des officiels du Minader, des maires des communes de Mbalmayo, Nkolmetet, Bikok et Yaoundé 1er et quelques opérateurs privés de la filière.
L’autre déclinaison des Journées économiques Cameroun-Brésil porte sur l’attractivité et le développement des territoires par l’aménagement des espaces de loisir et de sport en plein air. Pour rendre ce modèle accessible au Cameroun, les magistrats municipaux camerounais vont bénéficier de la visite des parcs d’attraction, des espaces de sport en plein air et des équipements de loisir pour enfants. Des visites sont également prévues auprès des fabricants d’équipements de loisir pour enfants. Ainsi que des rencontres B2B avec des partenaires brésiliens. Les questions de financement seront aussi abordées. Dans cette logique, les équipements acquis par la commune de Foumban au Brésil sont actuellement en train d’être installés sur le site du projet d’aménagement du lac municipal.
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